General Assemblies
#AppelDesIndependants [Action] Ex :
Participant.e.s :
Nina Ducouret, chargée de production Kloudbox
Emilien Malaret, chargé de création Kloudbox
Sean Bouchard, directeur Talitres
Florian Bourdot, co-fondateur Bordeaux Open Air
Marie Magrez, chargé de communication Le Verrou
Maxime Bernous, co-fondateur Cmd+O
Xavier Josseaume, président tplt
Sophie Lejot, Louise Dehaye Chloé Ceschin, Julien Santran et Valentin Lefeuvre, Yasmine Madec. Membres d’Approche
Modérateur :
Clément Lejeune, président FIMEB
Meeting report
Lors de ce workshop, la notion de gouvernance a été entendue comme notre capacité à organiser et maîtriser les processus de prise de décision au sein nos structures aux activités diverses (vidéastes, graphistes, gérant de labels, organisateurs d’évènement, scénographes…).
Des modèles spécifiques pour des implications différentes
Issus de champs artistiques ou de cœur d’activités différents, la construction de nos modèles n’est pas la même pour tous et influence l’implication des membres dans l’évolution de la structure. Voici les différentes façons dont les participants appréhendent leurs structures :
· Une mise en commun de compétences pour créer quelques projets annuels d’envergure (espaces d’expression artistique permettant l’épanouissement créatif des membres) et une utilisation de la notoriété et du réseau de la structure pour permettre à ses membres (intermittents, auto-entrepreneur) de se rémunérer ;
· Un collectif dont les projets sont menés par un noyau dur de membres actifs non-rémunérés, qui vont trouver des prestations externes par eux-mêmes, en-dehors de leur implication associative, pour se rémunérer ;
· Une société privée dont les contraintes légales poussent à concevoir un modèle en sous-effectif structurel, nécessitant également une diversification quasi forcée des activités pour maintenir la structure à flot ;
· Une activité associative purement bénévole, en parallèle des activités de chacun, envisagée comme la réunion de professionnels pour favoriser la mise en réseau.
La place des parties prenantes dans nos processus de prises de décision
Bien que structurés différemment, certaines dimensions de nos processus de décision, souvent dans une forme davantage subie que choisie, convergent dans nos modèles :
· Le choix de la forme associative prédomine dans nos secteurs mais cela est en grande partie dû à sa simplicité administrative. Le choix d’une structure privée parmi nos participants a été dicté par des contraintes légales liées à la SACEM ;
· La place et l’implication d’éventuels adhérents est assez minime dans nos modèles, malgré le fait que nos activités soient souvent tournées vers l’intérêt général ;
· Le pouvoir de décision est souvent concentré dans un petit noyau de personnes, en capacité de maîtriser les enjeux et d’être réactifs dans un contexte d’activité incertain ;
· La question de la rémunération de personnes compétentes et disponibles implique un fonctionnement tourné en partie vers le salariat. Cela révèle la difficulté à pouvoir se projeter avec certitude et financer dans la durée des postes comme ceux-ci sans faire de cbompromis sur le financement et/ou les missions des personnes rémunérées ;
· La question de la place du financement public est non-négligeable car c’est un élément important dans la pérennité de certains postes de dépense. Son caractère parfois peu transparent et constamment sous le coup d’un arrêt du jour au lendemain empêche l’anticipation dans nombre de nos choix ;
· Notre incapacité à se projeter sur un financement durable de nos activités, soumises à de nombreux aléas, contraint notre pouvoir de décision, et par conséquent la mise en place de dispositifs plus enrichis pour alimenter nos processus de prise de décision.
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