General Assemblies
#AppelDesIndependants [Action] Ex :
Modérateur
Jérôme Laupies / Mediatone
Facilitateur
Eric Fillion / Mediatone
Intervenants
Lola Duraffourg / Grand Bureau
Laurianne Galet / Aremacs
Fernanda Leite / CCO La Rayonne
Quentin Duforeau / Chromatique
Maxime Conte / Cagibig
Nadine Makris / AADN
Harout Mekhsian / indépendant
Antonin Mella / étudiant
Meeting report
« Emergence des Tiers-lieux : comment repenser le travail coopératif & collaboratif ? »
Thème fort de la campagne électorale de la Métropole de Lyon, cette problématique d'aménagement du territoire (urbanisme transitoire, lieux de création, lieux de vie, transformation de quartiers...) est au cœur de discussions de nombreux acteurs. Quelle place pour l'Economie Sociale et Solidaire, et pour l'intérêt général dans ces projets ? Post-crise sanitaire, ces projets peuvent-ils aboutir sur de nouvelles formes de collaboration ?
Qu'est ce qu'un tiers-lieu ?
- Réflexion autour du terme de « Tiers-lieu » qui est un mot valise, recouvrant trop de réalités différentes et étant bien souvent utilisé à tort, avec un phénomène de mode. Pourtant la notion de « tiers » est essentielle, toutes ces activités qui sont « entre deux ».
- Il faudrait redéfinir de manière forte cette notion, telle que nous voulons qu’elle soit utilisée par nos structures indépendantes avec les valeurs que nous portons. Les formats des tiers-lieux sont très divers. Mais ce sont des lieux « tiers », des lieux « autres ».
- Oblige à trouver des solutions en mélangeant les intelligences et les horizons.
- Ce qui peut caractériser les tiers-lieux, c'est leur force de faire collectivement, la liberté d’expérimenter ensemble, différemment, de réinventer des espaces d’hybridation. Un tiers-lieu est avant tout un laboratoire d’expérimentation culturel et social. Ne serait-ce pas l’avenir pour tous les projets culturels en difficulté ?
- Il faut réussir à faire émerger un engagement global, une philosophie à travers le contenu présenté, même s’il est multiple. Il faut générer une économie un peu différente.
La place des acteurs culturels indépendants dans la fabrique de la ville
Enjeu central de la responsabilité de nos structures dans la fabrique de la ville en lien avec le développement des occupations temporaires.
Il y a des lieux disponibles en zone urbaine, péri-urbaine et rurales, avec des enjeux différenciés.
La pertinence de grands lieux commerciaux en périphérie est de plus en plus questionnée : ces zones sont-elles encore viables ?
>> Stratégie d’organisme transitoire par les collectivités.
Questions à se poser :
- Comment des promoteurs immobiliers arrivent-ils à mettre à disposition des lieux sur des temps définis / Quels sont les acteurs qui ont ces lieux et qui peuvent les mettent à dispo ?
- Qu’est ce qui a changé depuis les années 90 ? Les lignes semblent bouger, avec une plus grande prise en compte des retombées économiques indirectes de la culture par rapport à ces années ou les maitres-mots étaient « loyers », « rentabilité immédiate ».
- Faire travailler des structures qui vont valoriser un lieu pour ensuite leur demander de passer à autre chose du jour au lendemain est un vrai problème.
- L'autre gros problème est la prise de valeur immobilière qui en découle et sur laquelle le projet culturel n'a pas la main. On teste un projet sur un quartier mais malheureusement on altère celui-ci en créant (malgré nous) une pression immobilière plus forte.
- Vocation d’influencer les plans d’urbanisation. Comment le temporaire peut influencer le pérenne ? Une occupation temporaire peut être une étape transitoire avant une véritable installation une fois que le modèle a fait ses preuves et que les liens tissés avec la population sont bien ancrés.
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