General Assemblies
#AppelDesIndependants [Action] Ex :
- François Pirola / Quais du polar
- Vincent Carry / Arty Farty
- François Sapy / Tribune de Lyon
- Ludivine Ducrot / Grand bureau
- Marc Bonny / Cinéma Comoedia
- Antonella Amirante / Cie Anteprima
- Jb Lacombe / Afx
- Thierry Auzer / théâtre des Asphodèles et Caravane des dix mots
- Guillaume Sénéchal / Taverne Gutenberg et Halles du Faubourg
- Jérôme Laupies / Médiatone
- Virginie Sozzi / Culture Next
- Frédérique Joly / Arty Farty
- Cléo Andréou / Anassa productions
- Pierre Brini / Le LABA
- Marc Renau / Groupe Unagi dont Le Petit Bulletin et le festival Peinture fraîche
Meeting report
Contexte
- Cette question est transversale et a été abordée dans quasi l’ensemble des workshops qui se sont déroulés sur tout le territoire
- Il semble compliqué de demander une augmentation générale des budgets pour la culture → l’enjeux est plutôt celui du rééquilibrage du fléchage des subventions (à tous les niveaux : local, national, européen + articulation des trois niveaux) pour dessiner un futur souhaitable dans le domaine des politiques culturelles : quel horizon ?
- Cette question est liée aux différentes fractures qui traversent le pays : fracture territoriale, générationnelles, sociales…
→ Comment être force de proposition / plaidoyer ?
→ Comment saisir ce moment pour nous mettre en capacité d’écrire l’horizon auquel on aspire ?
Réinterroger la chaîne de valeur
- Préalable : nécessité d’une politique d’évaluation de nos politiques publiques
- Comprendre la chaîne de valeur de chaque « secteur » (livre, musique, etc.) : préalable pour réinventer des modalités de financement + équitables
- Ceux qui sont les plus gros bénéficiaires pourraient contribuer davantage (notamment plateformes, etc)
- Penser une meilleure répartition des revenus en fonction de cette chaîne de valeur
- Exemple du secteur du livre : problèmes dans la rémunération des auteurs/traducteurs/illustrateurs : mieux comprendre la chaîne de valeur pourrait permettre meilleure rémunération + revendication d’un statut d’artiste – auteur et / ou d’une intermittence des arts et des lettres.
Pour une plus grande clarté des dispositifs de financements
- La « pêche » aux informations toujours très compliquée : difficile de trouver les bonnes informations sur l’ensemble des dispositifs
- Nécessité d’un recensement à un même endroit des demandes accessibles pour le secteur associatif et culturel (collectivités locales, État, CNM…) = « Pourquoi on n’arrive pas à constituer un socle où l’on pourrait uploader les documents, il faut dupliquer à chaque fois ! »
- Les dispositifs/plateformes de financements doivent être mis à jour pour correspondre davantage aux réalités : les « cases » actuelles des formulaires de financements ne correspondent plus aux réalités et à la diversité des structures (ex. des tiers-lieux ?) = « Prendre mieux en compte la diversité des activités des indépendants – alors que l’ensemble des pouvoirs publics nous encouragent à hybridation, mixité des modèles éco, transversalités des activités… on ne rentre pas dans les cases. »
- Un choc de simplification et de modernisation des dossiers administratifs = « Il faut prendre en compte une réalité : ingénierie financière pas suffisante dans les TPE de la culture. »
- Proposer des dispositifs dédiés à des nouveaux projets avec l’armature qui va avec, simplifiée
- Réinterroger la place des SAS et SARL dans les dispositifs de subvention : « Il faut arrêter de ne pas vouloir subventionner les SAS ou SARL dans la culture ; rien ne l’interdit ! Ce n’est pas le statut juridique, mais le projet, ce qu’il produit sur le territoire qui importe. Il y a plein d’autres secteurs où les SAS ou SARL touchent des financements publics »
- Définir un référentiel des investissements publics, mais comment, sur quels critères ? La puissance ? Pour transparence des publicités prises par les pouvoirs publics dans la presse
→ Nécessité de co-construction de ces grilles/cases. Fin de la logique top/down. Surtout au niveau local
Faciliter le dialogue avec les élus pour les « entrants » pour un renouvellement des structures subventionnées
- Constat d’une certaine stabilité des acteurs subventionnés : ceux qui le sont le reste, les nouveaux ont plus de mal à obtenir de nouvelles subventions
- Si certaines structures sont en dialogue constant avec élus et entretiennent liens particuliers avec certains d’entre eux ; comment font les autres qui n’ont pas de liens ?
- Mettre en place davantage de dispositifs dédiés aux porteurs de projets existant depuis moins de 5 ans. Mais attention à ne pas sacrifier des générations intermédiaires :
Rééquilibrage des financements
- Débat entre deux visions : l’une plus progressive/soft VS. le rapport de force
- Rapport de force nécessaire car ceux qui bénéficient des plus grosses subventions n’ont aucun intérêt à ce que les choses changent
- Nécessaire aussi car correspond aux réalités : cf. l’étude du Département des études de la prospective et des statistiques (DEPS) qui indique que les pratiques culturelles des Français sont l’exact opposé de ce qui est subventionné par ce même ministère : « les derniers arrivés sont les moins bien servis » ; tiers lieux, arts numériques, musiques actuelles mal lotis par rapport au théâtre public, l’opéra, la danse.
→ Rééquilibrage des financements nécessaires pour se rapprocher des réalités des pratiques
→ Changer de logiciel et s’éloigner de la doxa culturelle de la démocratisation culturelle qui met l’œuvre et l’artiste au cœur du processus. Enjeux aujourd’hui : égalité, développement des capacités, écologie
→ Porter une parole collective clivante
Parole commune
- Question d’un label commun « acteur culturel indépendant », cf. le label cinéma d’art et d’essai pour le cinéma, attribué par une commission paritaire, ouvre à des financements et exonérations + donne une visibilité.
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